Discours

Conférence de presse entre le ministre des Affaires étrangères et le ministre des Affaires étrangères français

Le ministre des Affaires étrangères William Hague à parlé de l’Égypte et de la Syrie avec le ministre des Affaires étrangères français Laurent Fabius le 21 août 2013.

Cela a été publié dans le cadre du 2010 to 2015 Conservative and Liberal Democrat coalition government
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Je vous remercie cher Laurent. Mesdames, Messieurs, bonsoir.

C’est un grand plaisir d’être ici au côté de Laurent Fabius ce soir et je le remercie de son invitation à poursuivre nos discussions ici. Je tiens à lui rendre hommage, ainsi qu’à notre très proche collaboration sur un grand nombre de dossiers internationaux.

Je pense que la coopération franco-britannique en matière de politique étrangère et de défense est à son meilleur niveau et le gouvernement britannique y croit fermement. Cela se vérifie non seulement au niveau de la coopération sur les sujets que Laurent Fabius vient de mentionner, mais aussi sur la prévention de la prolifération nucléaire. Nous travaillons notamment de façon très proche sur des sujets tels que le programme nucléaire iranien. Sur les sujets africains, je tiens à rendre hommage au gouvernement français pour son action au Mali et dans la région sahélienne où nous avons soutenu l’initiative française tout comme la France nous a soutenus en Somalie.

Nous travaillons donc de façon proche sur de nombreux sujets. Cependant, comme vous venez de l’entendre, notre sujet de préoccupation aujourd’hui est la situation au Moyen-Orient : nous avons été informés d’un acte terrible en Syrie qui aurait fait des centaines, voire plus d’un millier, de morts. Bien entendu, les informations à ce sujet continuent à nous parvenir.

Le Royaume-Uni et la France ont immédiatement appelé à une réunion d’urgence du Conseil de Sécurité et nous espérons que l’équipe de l’ONU qui se trouve à Damas aura accès libre à la zone concernée afin d’établir les faits. Etant donné que cette zone n’est n’est qu’à quelques kilomètres de l’endroit où l’équipe onusienne se trouve actuellement au Nord-Est de Damas, nous ne voyons aucune raison pour empêcher leur accès au site. J’espère que les autres membres du conseil de sécurité se joindront à nous pour exercer une forte pression en ce sens et aussi que cela réveillera ceux qui soutiennent le régime de Bachar al Assad et qu’ils réaliseront sa nature meurtrière et barbare : celle d’un gouvernement qui fait bien peu de cas des vies de son propre peuple.

Nous avons également beaucoup travaillé sur la situation en Egypte à Bruxelles aujourd’hui où, avec tous nos collègues de l’Union européenne, nous sommes tombés d’accord sur une position convenable. Cette position soutient les institutions démocratiques en Egypte plutôt que des personnes ou des partis. C’est pourquoi nous avons condamné les violences disproportionnées des forces de sécurité, comme nous avons condamné les attaques contre les églises et les hôpitaux par les opposants aux autorités. C’est également pourquoi nous soutenons le dialogue politique en Egypte et que nous avons laissé la porte ouverte aux pays européens comme à l’Union européenne pour le soutien de ce dialogue à l’avenir.

Et bien entendu, nous voulons accompagner la majorité de la population égyptienne qui veut simplement un avenir stable, prospère et empreint de liberté. Nous continuerons donc à aider ces gens et à ne rien faire qui pourrait nuire au peuple égyptien dans sa tentative de mise en place d’un avenir meilleur pour son pays.

Voici donc ce dont nous avons parlé aujourd’hui et ce dont nous allons discuter ce soir et je réitère ici ma gratitude à Laurent Fabius et son équipe pour la forte coopération entre nos deux pays.

Je vous remercie.

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Publié le 22 août 2013
Dernière mise à jour le 23 août 2013 + show all updates
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