Le défi mondial de la démence
Jeremy Hunt : "le sommet du G8 sur la démence peut renforcer la coopération internationale".
Ce n’est un secret pour personne que la démence constitue l’un des grands problèmes auxquels le Royaume-Uni se trouve confronté. Le diagnostic concerne aujourd’hui 670 000 personnes dans notre seul pays, chiffre qui devrait doubler au cours des 30 ans à venir.
Le problème de la démence ne se pose cependant pas qu’au Royaume-Uni, loin s’en faut – il s’agit d’un enjeu de dimensions mondiales. Ce sont les mêmes difficultés et les mêmes pressions auxquelles, dans le monde entier, sont soumis tant les familles que les malades et les pouvoirs publics, qui redoublent d’efforts pour faire face aux exigences souvent considérables qu’impose cette maladie de plus en plus répandue.
A travers le monde, c’est un diagnostic de démence qui est posé toutes les quatre secondes et la maladie coûte l’équivalent de plus de 650 milliards de dollars. On compte actuellement 35.6 millions de cas, mais avec le vieillissement généralisé l’Organisation mondiale de la santé estime que ce nombre va presque doubler au cours des 20 prochaines années pour atteindre 65,7 millions en 2030 et 115,4 millions en 2050.
Vu les dimensions du défi que pose la démence dans chaque pays, nous aurions tort de négliger les possibilités qu’une approche internationale efficace peut offrir pour faire face à ce problème pressant.
Voilà pourquoi nous inscrivons la démence sur la liste des grandes questions mondiales, en profitant de la présidence britannique du G8 pour organiser le premier sommet destiné à rechercher un degré supplémentaire de collaboration internationale.
Il s’agit là d’une excellente occasion de collaborer à la mise au point d’une démarche à l’échelle internationale qui soit à même d’atteindre nos objectifs communs plus rapidement que ne le feraient à eux seuls les gouvernements nationaux.
Le Royaume-Uni a déjà lancé en 2011 un programme national d’action contre la démence Nous espérons maintenant que les pays du G8 vont pouvoir saisir cette occasion unique de se rassembler pour examiner ce qu’ils peuvent faire pour venir en aide à leurs propres ressortissants, et pour conjuguer leurs efforts afin que le reste du monde soit mieux à même de faire face à ce problème d’ampleur véritablement mondiale.
Il faut que nous agissions ensemble pour faire face à ce qui représente une bombe à retardement pour la santé publique et nos systèmes de soins. C’est seulement en nous concentrant sur ce que nous pouvons faire ensemble – partager notre expertise, nos moyens et nos idées – que nous allons nous mettre en mesure d’améliorer véritablement la situation et d’apporter de vrais changements.
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Publié le 19 août 2013Dernière mise à jour le 3 septembre 2013 + show all updates
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